Test express de Whateverland sur Nintendo Switch

Dans Whateverland, le joueur incarne Vincent, un cambrioleur sans scrupules qui a essayé de dérober des biens précieux à une femme âgée et riche. Cette dame, du nom de Beatrice, s’est toutefois avérée être une sorcière rancunière qmanièresui l’a condamné à finir ses jours dans une contrée étrange où sont emprisonnés ses ennemis : le fameux Whateverland. Il s’agit d’un lieu curieux, où tout le monde est immortel, mais où chacun risque à tout instant de se transformer en fonction de ses propres vices. Vincent y rencontre Nick, exilé là depuis des siècles et commençant à se transformer en fantôme. Ce dernier lui apprend alors qu’il existe une possibilité de sortir de Whateverland. En effet, Beatrice a laissé aux habitants une formule magique qui permet de l’invoquer et cette formule a été déchirée en sept morceaux conservés par des personnes différentes. Vincent va donc devoir reconstituer la formule et invoquer la sorcière pour avoir une chance de rentrer chez lui.

Notre héros a la possibilité de récupérer les morceaux de deux manières différentes : en utilisant ses outils de crochetage pour voler ce dont il a besoin ou bien en rendant service aux personnes rencontrées afin qu’elles l’aident de leur plein gré. Les choix que Vincent fait au cours de l’aventure auront donc une incidence sur la fin du jeu et il faudra notamment sélectionner les bonnes lignes de dialogues pour obtenir celle que l’on souhaite – de petits symboles indiquant l’orientation morale des options proposées.

Côté gameplay, Whateverland est un point and click relativement classique, nécessitant d’interagir avec des objets pour résoudre des énigmes. La maniabilité n’est pas exceptionnelle, car l’utilisation du stick gauche manque de précision à de nombreuses occasions, que ce soit pour sélectionner des objets ou résoudre des mini-jeux. Le jeu peut aussi manquer de clarté en ce qui concerne les objets avec lesquels il est possible d’interagir.

Whateverland contient un bon nombre de mini-jeux, dans l’ensemble sympathiques, qui permettent d’obtenir des morceaux de parchemin. Ils sont très variés, allant de la réparation d’un système d’aération à la conception d’une histoire en passant par une mission d’infiltration. Seul un jeu très récurrent et considéré comme iconique à Whateverland s’avère fort désagréable. En effet, pour finir la partie, il faut vaincre de nombreux adversaires à un jeu de plateau nommé Bell & Bones, qui n’est pas très clair dans ses règles et relativement ardu. Heureusement, des objets permettent de court-circuiter certains de ces matchs.

Pour finir, la direction artistique de Whateverland est loin d’être déplaisante, avec une esthétique cartoon un peu gothique et une musique à base d’accordéon composée par Andrey Tulenyev. Si le jeu n’impressionne pas par son originalité d’un point de vue gameplay, au moins, on sent une patte assez unique en ce qui concerne la musique et les visuels. Le doublage anglais est en outre de bonne qualité et le jeu est traduit en plusieurs langues ce qui améliore son accessibilité : Japonais, Anglais, Espagnol, Français, Allemand, Italien, Russe, Coréen, Chinois.