Earthworm Jim

En résumé

  • Sorties :
  • 21 Septembre 2001
  • 11 Juin 2001
  • Non prévue

L'avis de Goonpay

Une aventure vraiment passionnante avec un héros sympa. On s'amuse comme des petits fous. Dommage que l'on connaisse déjà.

Les plus

  • - Earthworm Jim !
  • - Bourré d'humour
  • - Bon niveau de difficulté
  • - Le meilleur de la série

Les moins

  • Encore une reconversion
  • Trop semblable à l'original
  • La musique un poil en dessous de celle de l'ancienne version
  • Pas de moyen de sauvegarde
  • Nintendo-Difference

    par Goonpay

    le 29 novembre 1899 23:50

Etant grand fan des vieux hits SNES, c’est avec plaisir que je vous ai concocté ce test. Attention le ver de terre le plus célèbre et déjanté de la planète débarque.

Converti par Majesco, Earthworm Jim, considéré comme l’un des meilleurs jeux de la périodes 16 bits, revient nous enchanter sur GBA. On commence vraiment à croire que tous les hits de la vieille époque vont arriver sur GBA. Qui s’en plaindrait?

Un ver de terre?!

Pour ceux qui ne connaissent pas ce grand clasique de la plate-forme, sachez que ce jeu est certainement l’un des plus loufoques jamais sorti sur console. En effet, vous dirigez un ver quelque spécial dans une combinaison spatiale (jeu de mots :p).
Quelques explications : au départ, Jim est un ver tout à fait banal mais sa vie bascule lorsque cette combinaison lui tombe dessus. Il obtient des membres et un super gun. Le terrible corbeau Psy-Crow veut récupérer ce bien. Vous devez tout faire pour lui échapper et délivrer une superbe demoiselle (bah oui tant qu’on y est 😉 ).
Il n’empêche que notre héros sait tout faire ou presque. Il peut sauter, courir, tirer avec son gun hyper puissant, se rattrapper sur les bors des paltes-formes, envoyer des coups de tête élastiques, planer pendant quelques secondes, piloter un missile-fusée… (c’est trop géant).

Jim est vraiment très cool, d’un look très cartoon, très groovy! Son corps est une vrai source de jeu. L’animation ne souffre d’aucun défaut. Tous les mouvements s’enchainent d’une manière très élégante.
Arrêtez-vous quelques instants et ne touchez à aucun bouton. Vous verrez alors Jim faire de petites animations qui déchirent : il va s’amuser à faire tournoyer son gun tel un cowboy, le jeter en l’air mais il le rattrappe mal et s’envoie une balle dans la tête, montre toute sa musculature, sort son corps de sa combinaison et fait de la corde à sauter… Lors de la petite intro, vous le verrez en train de “se la pêter” et monsieur perd son pantalon (c’est qu’il a un joli caleçon ce petit Jim). Il est également un habitué des lancement de vaches (trop excellent 🙂 )
Earthworm Jim est, à mon avis, un modèle du genre en matière d’animation. Ne croyez que ce traitement de faveur n’est que pour Jim ; tous ces ennemis sont dans le même cas. En plus d’être nombreux, ils sont délirants : des corbeaux qui vous attrapent et vous font voltiger, des gros chiens enragés qui vous dévorent jusqu’à la moelle sans compter les boss. Tous ces monstres sont de plus en plus coriaces au fur et à mesure de votre avancée. Entre le Prof, mi-homme mi-singe, notre ami Pete, un énorme monstre hideux, des yeux énormes (on n’ose pas imaginer la taille du monstre), et j’en passe vous aurez vraiment de quoi vous amuser.
Bon voilà je me suis un peu attardé sur l’animation et les personnages mais il le fallait.

Le reste des graphismes

On vient de voir l’animation donc passons au décor. Ils ne sont pas exceptionnels mais ils sont en accord avec l’ambiance du jeu, c’est-à-dire un peu étrange, futuriste… Ils sont bien entendu tous différents selon les niveaux. Les décors sont assez sombre pour coller à l’atmosphère général mais on y voit très clairement rassurez-vous. Attention, cet opus n’est pas une simple reconversion car les décors ne sont pas tout à fait identique par rapport à la version Snes.
Voici 1 exemple : l’ image de gauche est tirée de la version GBA et celle de droite provient de la version Snes.
Si vous observez bien vous verrez qu’il n’ y a pas cet effet de lumière sur GBA. Dommage ! Mais ce n’est qu’un détail car vous pouvez également voir que le travail de reconverion pour le petit écran LCD est parfait.

#row_end En tout cas, ce jeu propose des niveaux variés. Pour passer d’un niveau à un autre vous ferez la course contre un poulet qui n’est autre que Psy-Crow et si vous ne le battez pas, il faudra le combattre. La course symbolise le changement de planète et donc le changement de décor. Vous jouerez aussi dans un niveau entièrement plongé dans le noir où vous serez poursuivi par Pete, un ami qui ne vous veut pas du bien 🙂 .
Bref, les graphismes sont plutôt jolis et l’animation, elle, est démente.

Pour tout bon jeu de plate-forme, il faut…

…une maniabilité parfaite sinon on court à la catastrophe. En plus, Earthworm Jim est un jeu bien bourrin et il faut parfois agir par réflexe ; mais heureusement, le game play est à la hauteur.
Chaque bouton est associé à une action. Ainsi avec B vous pourrez sauter et en appuyant une seconde fois planer, vous utiliserez le bouton R+Direction pour envoyer des coups de têtes dans la direction voulue, et enfin utiliser A+Direction pour tirer. Vous aurez parfois l’occasion de tester un gun plus puissant qui dégage tout sur son passage. De toute façon, tout est expliqué dans le menu Options.
Le gameplay est correct même si l’on éprouve parfois quelque difficulté à tirer sur les volatiles. Mais tout a été très bien pensé comme par exemple, le fait de pouvoir “lever son arrière-train” lorsque l’on est suspendu sur un fil et ainisi éviter les morsures des gros chiens…

Un jeu qui date…

…et qui pourtant, nous fera revivre d’excellents moments pendant un bon bout de temps. Le jeu propose déjà 3 niveaux de difficulté (les classiques Facile, Normal et Difficile). Il y a peu de mondes (7 au total avec en prime le stage inédit de la Mégadrive), certes, mais ils sont tous très variés. En fait, un monde est assez long à finir surtout si l’on veut découvrir tous les petits lieux secrets. Outre le niveau sur un missile dont j’ai parlé quelques lignes plus tôt, vous devrez affronter certains passages axés plus arcade comme le saut à l’élastique, la ballade à dos de hamster…

La difficulté est très progressive et plus vous serez loin, plus vous passerez du temps sur les niveaux. Finir le jeu en mode difficile n’est pas une simple affaire. Les boss sont de plus en plus coriaces, les ennemis plus tenaces…
L’aventure est tellement prenante et amusante qu’il n’est pas rare de vouloir recommencer le jeu plusieurs fois. Earthworm Jim se classe dans la catégorie des jeux suffisamment long pour nous tenir scotcher à notre écran des heures entières.
On regrette l’absence de moyen de sauvegarde : à la limite, des passwords auraient fait l’affaire.

Une bande sonore…

Un peu décevante comparée à son homologue 16 bits. Les musiques ne sont pas tout à fait les mêmes ce qui est bien dommage car celles de la version Snes étaient (et sont d’ailleurs toujours) très bonnes. Disons que celles-ci sont un peu en-deçà de l’ancienne version. Si vous avez la chance, comme moi, de pouvoir écouter la bande-son des 2 jeux en même temps, vous constaterez vite cette différence, dès l’intro.
Pour les bruitages, c’est à peu près pareil. Ils ne sont pas totalement identiques. On a l’impression que le gun produit un bruit plus sourd (grave), que l’aboiement des chiens est plus féroces… mais ceci est peut-être et très certainement dû à la différence de son entre une télé et une GBA.

Le mot de la fin

Earthworm Jim est toujours aussi hilarant et procure toujours autant de plaisir partagé entre le stress et le rire. Mais pourquoi ne pas avoir inclus de moyen de sauvegarde ?! Allez je n’en peux plus ….. GRROOOOVVYYY!! :).

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